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TE IUBESC ROUMANYWOOD - PARTIE 2
Amicalement et Fraternellement, Emilien Casali (Auteur)
casali.emilien@wanadoo.fr
Tous mes remerciements aux professeurs et aux élèves francophones participent au concours - PRINTEMPS 2011
Les élèves de la classe de Maria Miflor
Ionut Pitiche, Alice Marinescu, Robert Opran, Larisa Dumitrascu, Alexandra Mihai, Ana Maria Cercelaru, Raluca Deca, Sabin Popescu, Razvan Lungu, Alexandra Mihai, Alexandra Stoienscu, Ionut Lascau,
Les élèves de la classe de Liliana Derevici
Maria Talpos, Diana Costea, Alexandru Târc, Iosua Dascal Uifelean, Radu Kis, Adi Crisan, Alex Tarau, Anda Paula Sabau, Andreea Cicireaga, Andrei Cezar Ionescu, Antonia Mihalca, Daria Dardai, Ilinca Forna, Matei Cretiu Codreanu, Oana Muresan, Radu Kis, Simona Miron, Tudor Pascalau, Matei Creatu Codreanu, Larisa Andreea Vlad, Alex Iacob, Bogdan Ionut Lupu, Diana Chitan, Ilinca Mester, Oana Rusan, Daniela Baran, iulia Daria iacob
Les élèves de la classe de Corina Fenichiu
Alina David,
Les élèves de la classe de Adelita ANOCA Tamasan
Alexandru Drica, Gabriel Epur,
Les élèves de la classe de Giovana Dinca
Cristina Mitache
PROLOGUE
8 mois plus tôt…
En fin de journée…
L’action se déroule au dessus des côtes de l’île d’Elbe en Méditerranéen (Toscane)…
Le soleil se couche peu à peu…
Les premières étoiles apparaissent dans le ciel…
On distingue le mont Capane situé sur le point culminant de l’île...
Roberto surgit sur un tapis volant, un petit coffre sous le bras, tenant une lanterne magique dans une main avec laquelle il éclaire son chemin dans le ciel
On aperçoit au loin la colombe, suivie d’une ribambelle de papillons multicolores lesquels sont plongés dans un faisceau lumineux qui semblent les attirer vers le point culminant du Mont Capane…
ROBERTO, debout sur le tapis volant, un coffre sous le bras et une lanterne à la main qui éclaire sa voie dans le ciel, fait un arrêt en plein vol
Trop tard ! La goélette s’en est allée !
LA COLOMBE, suivie d’une ribambelle de papillons multicolores, tous s’avançant dans le faisceau lumineux
Ne stagne pas trop à cet endroit, Roberto, le vent va bientôt se lever ! Allez, allez, viens avec nous ! Ne te fais pas désirer !
ROBERTO, tend la lanterne magique en direction de la colombe et des papillons
Mais d’abord, je peux savoir où est passée la Salamandre, ma jolie colombe ?
LA COLOMBE, suivie d’une ribambelle de papillons multicolores, tous s’avançant dans le faisceau lumineux
La goélette vient de quitter la Méditerranée pour se rendre dans la Manche en Basse-Normandie au pied d’un célèbre îlot rocheux, l’une des 7 merveilles du monde d’après ce que m’a dit Mademoiselle Larisa « D » Wonder Plume. Je crois bien que tes compagnons sont partis sans toi !?
ROBERTO, debout sur le tapis volant, un coffre sous le bras et une lanterne dans une main qui éclaire la colombe et les papillons qui se rapprochent de lui
Mais que me racontes-tu là ? Comment se fait-il que mes amis soient partis sans m’attendre ? Et moi qui m’attendais à un accueil chaleureux de leur part. Tu dis avoir vu Larisa « D » Wonder Plume ? Je ne comprends pas, que faisait-elle à bord de la Salamandre ?
LA COLOMBE, se place à sa hauteur en compagnie des papillons multicolores
Elle s’est mise en quête d’un joyeux trésor dans la Manche à l’aide de sa loupe magique.
ROBERTO, debout sur le tapis volant, un coffre sous le bras et une lanterne dans une main qui éclaire la colombe et les papillons qui se rapprochent de lui
Larisa est en quête d’un joyeux trésor en Basse-Normandie, dis-tu ? En voilà une drôle d’idée ! Je me demande ce qui lui est passée par la tête ?
LA COLOMBE, placée à sa hauteur en compagnie des papillons multicolores
Nous ne sommes pas encore au bout de nos surprises, Roberto ! (Grand sourire) N’aie pas peur, mon coco, tu n’es plus tout seul maintenant que je suis près de toi. (Elle le prend dans ses bras et l’embrasse) M’houa ! M’houa ! M’houa ! Je suis tellement heureuse de te revoir, mon coco ! D’ailleurs, cela tombe très bien que tu soies revenu, on va pouvoir s’amuser ensemble. On va pouvoir également rire et chanter ! Youpi !
ROBERTO, debout sur le tapis volant
Un instant, ma jolie colombe ! Je peux savoir où tu vas comme ça ? Qui sont tous ces papillons qui t’accompagnent ?
Il dépose la lanterne magique sur le tapis volant…
LA COLOMBE, se blottit dans ses bras
Nous avons rendez-vous avec les étoiles.
ROBERTO, qui tient la colombe dans ses bras
Pourquoi n’es-tu pas restée à bord du bateau avec les autres ?
Les papillons multicolores tournent autour de la colombe et de Roberto…
LA COLOMBE, blottie dans les bras de Roberto
C’est parce que la douce lumière nous a attiré comme des mouches !
ROBERTO (placé sur le tapis volant), la colombe blottie dans ses bras, pointe du doigt le faisceau lumineux
Tu veux parler de ce faisceau lumineux, c’est bien cela ? Et où cela mène-t-il ?
ALINA WONDER PLUME, sous les traits d’un papillon multicolore, se pose sur le tapis à coté de Roberto
C’est exactement cela, Roberto !
ROBERTO (placé sur le tapis volant), la colombe blottie dans ses bras
Alina Wonder Plume ! Mais qu’est-ce que tu fais là ? Je te croyais à l’école.
ALINA « C » WONDER PLUME (placée sur le tapis volant), sous les traits d’un papillon multicolore
Il est chouette ton chapeau noir ! Je peux l’essayer ?
ROBERTO (placé sur le tapis volant), la colombe blottie dans ses bras
Je t’ai posé une question, ma fille ?
ALINA « C » WONDER PLUME (placée sur le tapis volant), sous les traits d’un papillon multicolore
Quand je vais raconter à mes copines de classe que j’ai grimpé sur un tapis volant en compagnie de Roberto… je ne vous dis pas la tête qu’elles vont faire. (Elle éclate de rire)
ROBERTO (placé sur le tapis volant), la colombe blottie dans ses bras
Je peux savoir pourquoi tu n’es pas à l’école ?
ALINA « C » WONDER PLUME (placée sur le tapis volant), sous les traits d’un papillon multicolore
A Roumanywood, on n’a pas école la nuit.
ROBERTO (placé sur le tapis volant), la colombe blottie dans ses bras
Ce n’est pas ce que je voulais dire.
ALINA « C » WONDER PLUME (placée sur le tapis volant), sous les traits d’un papillon multicolore
« Apparaître et disparaître, tel est mon pouvoir ! » (Elle éclate de rire) Moi aussi, je m’étonne de me retrouver sur un tapis volant ! (Elle éclate de rire) Je sens qu’on va bien rigoler dans cette aventure !
ROBERTO (placé sur le tapis volant), la colombe blottie dans ses bras
Ne me dis pas que tu t’es enfuie de Craiova toi aussi ?
ALINA « C » WONDER PLUME (placée sur le tapis volant), sous les traits d’un papillon multicolore
Comment, je ne suis pas la seule ?
LA COLOMBE, blottie dans les bras de Roberto
A l’heure qu’il est, ta copine de classe est en route pour le nord de la France à bord de la Salamandre sa loupe magique à la main.
ALINA « C » WONDER PLUME (placée sur le tapis volant), sous les traits d’un papillon multicolore
Elle a quitté la classe de français au nez et à la barbe de son professeur ?!
ROBERTO (placé sur le tapis volant), la colombe blottie dans ses bras
Elle s’est enfuie de l’école comme toi.
ALINA « C » WONDER PLUME (placée sur le tapis volant), sous les traits d’un papillon multicolore
Voyons, je ne me suis pas enfuie de Craiova, mon coco, c’est Madame Maria mon professeur qui m’a donné la permission de quitter la ville afin de te remettre en main propre le poème d’Alice. Nuance ! (Elle lui tend un poème)
LA COLOMBE, se pose sur sa tête d’Alina
Tu ne trouves pas que Mademoiselle Alina a beaucoup d’humour, Roberto ?
ALINA « C » WONDER PLUME (placée sur le tapis volant), sous les traits d’un papillon multicolore
Pas autant que toi, ma jolie colombe ! Personne ne m’a jamais fait autant sourire que toi. Madame Maria m’a conté plusieurs de tes aventures en classe. Roberto et toi formez un couple très amusant ! (Elle tend le poème à Roberto) Ce poème est pour toi, Roberto ! C’est de la part de Mademoiselle Alice Belleplume. Il est accompagné d’une feuille d’automne.
LA COLOMBE, bat des ailes
Ce qui n’est pas sans rappeler le concours de poésie. Youpi !!!
ROBERTO, placé sur le tapis volant, se saisit du poème qu’il lit à haute voix
« L'Automne - jaune et rouillé
L'automne - la rentrée des classes
L'automne - plein de parfums
L'automne - riche et fructueux
L'Automne - le rideau de pluie
L'automne - du frimas et du brouillard
L'automne - les grues qui partent
L'automne - sans le trille des oiseaux
L'Automne - triste... mais d'or ! »
Poème N°18 de Mademoiselle Alice Marinescu, VIII-e A Collège Stefan Velovan Professeur Coordinateur : Maria Miflor (22.10.2011)
LA COLOMBE, sort un panier de dessous ses grandes ailes blanches qu’elle tend à Roberto
Je ne suis pas venue les mains vides, les enfants ! Cette année encore, j’ai apporté mon panier avec moi ! Youpi !!! Afin de récolté le premier poème de la saison 2010/2011. Que la joie soit avec toi, petite Alice ! Youpi !
ROBERTO, dépose le poème dans le panier
Et ce n’est qu’un début ! Surprise, surprise !
ALINA « C » WONDER PLUME
Tu entends quoi par « surprise, surprise », Roberto ?
ROBERTO, qui tient le coffre sous le bras
Mon petit doigt me dit qu’un miracle va se produire ! (Il fait apparaître une plume d’or dans sa main) Regardez ce que j’ai rapporté de mon dernier voyage, mes amis !
ALINA « C » WONDER PLUME
On dirait la plume d’un oiseau géant !? Elle est en or ? Elle sert à quoi ?
ROBERTO, qui tient le coffre sous le bras, la plume à la main
Il ne s’agit pas de n’importe quelle plume d’or, ma fille, elle appartenait encore dernièrement au phénix. J’ai eu du mal à lui arracher des mains. Cette plume a le pouvoir de rendre la vie joyeuse ! Désormais, c’est à l’aide de la miraculeuse plume d’or que je signerais mes futures histoires. (Puis il fait disparaître la plume d’or comme par l’effet d’une baguette magique)
LA COLOMBE, se pose sur son épaule
Tu ne m’as pas dit ce que tu fais avec ce coffre sous ton bras, mon coco ?
ROBERTO
C’est pour faire parler les curieux, ma jolie colombe ! Et toi, tu ne m’as toujours pas dit ce que tu faisais dans la lumière tout à l’heure ?
LA COLOMBE
Juste au moment où la salamandre levait l’ancre, cette douce lumière jaillit du haut de la montagne. Les Compagnons Balladins et moi fûmes aussitôt attirés par son faisceau lumineux. C’est sans doute le vieil homme du Mont Capane qui nous adresse un signe ! Il souhaite nous rencontrer. Allons-y gaiement !
La colombe rejoint rapidement les papillons partis un peu plus tôt dans le faisceau lumineux…
ROBERTO (son coffre sous le bras), se saisit de la lanterne magique
Que dirais-tu d’une balade en tapis volant, Alina ? Viens, on va rendre visite au vieil homme du Mont Capane.
ALINA « C » WONDER PLUME (papillon multicolore), bat des ailes
Je regrette, mais je ne vais pas pouvoir vous suivre. J’ai quelque chose d’important à faire.
ROBERTO,
Où comptes-tu allée à cette heure-ci, Alina ? Ce n’est pas prudent.
ALINA « C » WONDER PLUME (papillon multicolore), bat des ailes sur le tapis volant
Je retourne au pays, Roberto. Je n’ai pas totalement accompli ma tâche.
ROBERTO
Quelle tâche ?
ALINA « C » WONDER PLUME (papillon multicolore), bat des ailes sur le tapis volant
Des souvenirs de grand-mère…
ROBERTO (placé sur le tapis volant), la lanterne à la main, le coffre sous le bras
Explique-toi.
ALINA « C » WONDER PLUME (papillon multicolore), bat des ailes sur le tapis volant
« Au début de l’automne, par un bel après-midi, moi et mes deux mémés, nous sommes allées nous promener dans le bois. Nous y avons admiré encore une fois les feuilles cuivrées et les derniers chanteurs qui devaient nous quitter pour revenir au printemps prochain. Assises près d’un vieux chêne, j’ai commencé à leur poser toutes sortes de questions sur leur enfance… » (Elle fait plusieurs tour sur elle-même et disparaît du lieu)
Le tapis volant sur lequel Roberto repose (le coffre sous un bras et sa lanterne à la main) s’envole en direction du faisceau lumineux qui entraînent la colombe et les papillons multicolores jusqu’au sommet du Mont Capane…
Un nuage de fumée rose envahit les lieux…
FIN DU PROLOGUE
ACTE 1 / SCENE 1
Scène 1 co-écrite avec Mademoiselle Alina Constantin - "L'interview des Grands-mères"(élève de Madame Maria Miflor)- Collège Velovan à Craiova - Roumanie (octobre/novembre 2010)
Quelques semaines plus tôt (au milieu de l’été), dans la clairière enchantée au centre de laquelle est placée une table avec des bancs…
C’est le début de l’automne, les feuilles tombent de l’arbre…
Un écureuil épie l’arrivée de Grand-mère Ioana et Grand-mère Maria qui surgissent au milieu de l’allée une canne à la main…
GRAND-MERE MARIA, s’avance la canne à la main
Mais où est passée notre petite fille ?
GRAND-MERE IOANA, s’avance la canne à la main
Alina a du retard sur l’interview.
ALINA « C » WONDER PLUME (sous les traits du papillon multicolore), apparaît au beau milieu de la clairière, fait plusieurs tours sur elle-même et reprend l’apparence humaine d’une jeune fille (Alina)
Je suis là, mes chères petites mémés adorées !!!
GRAND-MERE MARIA, s’assoit sur le banc
On attend quoi pour faire l’interview, ma fille ?
GRAND-MERE IOANA, s’assoit sur le banc
C’est cela même, ma fille, finissons-en ! La nuit va bientôt tomber, je ne tiens pas à me faire manger par les loups.
ALINA « C » WONDER PLUME (sous son apparence humaine), s’assoit sur le banc
Mais enfin, Grand-mère Ioana, il n’y a pas de loups dans la clairière
enchantée, il y a seulement un écureuil qui épie nos conversations.
L’écureuil saute de l’arbre et plonge dans les bras d’Alina…
ALINA « C » WONDER PLUME (sous son apparence humaine), assis sur le banc, caresse l’écureuil
Voyez comme mon ami l’écureuil est inoffensif, mes chères petites mémés !
GRAND-MERE MARIA, tape sur le sol avec sa canne
Et si tu commençais ton interview, ma fille.
ALINA WONDER PLUME, l’écureuil dans ses bras
Grand-mère Ioana, le village était comment quand vous étiez petite ?
GRAND-MERE IOANA
Eh bien, ma fille, comment te dire ?... le village était aussi beau qu’aujourd’hui… bien qu’en ce temps-là, on respectait davantage les
traditions.
ALINA « C » WONDER PLUME, l’écureuil dans ses bras
Quelles traditions ?
GRAND-MERE IOANA
Il y en a qui me sont très chères et que j’aime toujours évoquer. Je pense, par exemple, aux veillées, aux fêtes traditionnelles ou aux
rondes. J’y participais toujours avec joie.
ALINA « C » WONDER PLUME, caresse l’écureuil
Vous étiez une enfant sage ou vous aimiez plutôt faire des bêtises de temps en temps ?
GRAND-MERE IOANA
Et comment ! J’ai fait tellement de farces que j’en ris encore aujourd’hui.
ALINA « C » WONDER PLUME, caresse l’écureuil
Racontez-moi ! J’aimerais en savoir plus.
GRAND-MERE IOANA
Voyons voir… un jour, une petite vieille nous demanda, à moi et mes copines, de garder ses citrouilles. Au lieu de prendre soin de ses courges, nous les avons détruites en les piétinant. Il faut dire que c’était en soirée et que le jardin n’était pas bien éclairé. Une autre fois, toujours avec des copines, on est allées marauder des fruits d’un prunier cerise. En redescendant de l’arbre, je me suis accrochée à une branche dont je n’arrivais plus à me défaire. Mes copines ont éclaté de rire à ce moment là. Mais ce qui est encore plus drôle, c’est qu’un jour, je me suis enfoncée dans la boue avec ma meilleure copine. Nous étions sales des pieds à la tête. Alors, nous avons décidé de rentrer au village. En traversant les ruelles principales, nous avons fait peur à tous les
passants qui nous prenaient pour des épouvantails.
ALINA « C » WONDER PLUME, caresse l’écureuil
A ce que je vois, vous n’étiez pas si sage que ça, grand-mère Ioana !... (Alina se tourne vers l’autre grand-mère) : Et vous, mémé, vous aussi
avez été une enfant espiègle ?
GRAND-MERE MARIA
Ah, non ! J’ai été une enfant très sage, je ne faisais jamais de farces.
ALINA « C » WONDER PLUME, caresse l’écureuil
Vous ne vous rappelez d’aucune histoire drôle ?
GRAND-MERE MARIA
Non, j’ai toujours obéi à mes parents.
ALINA « C » WONDER PLUME, dépose l’écureuil dans l’allée
Vous n’avez vraiment rien à me raconter ?
L’écureuil grimpe sur un arbre et se déplace d’une branche à l’autre…
GRAND-MERE MARIA
Parfois, assez rarement, il arrivait que je me dispute avec mon petit
frère pour des broutilles.
ALINA « C » WONDER PLUME
Et à l’école ? C’était comment ?
GRAND-MERE MARIA
Le lycée était loin de chez nous. J’étais une élève interne, je partageais ma chambre d’internat avec 9 filles. Nous étions toutes appliquées et sérieuses. En fin de semaine, je rentrais à la maison. Je voyageais en train et, à la gare, ma famille m’attendait .J’étais heureuse de revoir mes amis, surtout quand le village était en fête. Les gens portaient de
beaux costumes populaires richement brodés.
ALINA « C » WONDER PLUME
Quelles étaient les fêtes les plus importantes ?
GRAND-MERE MARIA
Comme aujourd’hui ! Noël, Pâques et le Mardi Gras.
ALINA « C » WONDER PLUME
A Noël, vous chantiez des chants traditionnels ?
GRAND-MERE MARIA
Oh oui ! C’était si beau ! La neige était épaisse et jamais nous n’avions froid. Notre foi nous guidait pas à pas vers un même but, le cœur rempli de joie. Je savais qu’on allait recevoir de petits craquelins ronds, des fruits, des noix ou de l’argent. A Pâques, vêtus de nos plus beaux
vêtements, nous allions à l’église. La lumière illuminait notre visage.
ALINA « C » WONDER PLUME
Quant au Mardi Gras ?
GRAND-MERE MARIA
A cette occasion, devant chaque porte, on allumait un grand feu autour duquel toute la famille se réunissait pour y communier sous les étoiles.
GRAND-MERE IOANA
Chez nous, il y avait aussi cette coutume.
GRAND-MERE MARIA
Sans blague !
GRAND-MERE IOANA
Oui, oui ! Seulement, chez nous, on mettait le feu à de grandes roues qu’on faisait rouler du haut d’une colline jusque dans la rivière qui devait les éteindre. A cause de la fumée, nous étions, le lendemain matin, noirs des pieds à la tête. (Elle se lève de table)
ALINA « C » WONDER PLUME
Quels drôles de souvenirs vous avez, mes chères mémés !
GRAND-MERE IOANA, se lève de table
N’est-ce pas ! Et ce n’est pas tout. Nous en reparlerons une autre fois. (Elle oublie sa canne sur la table)
ALINA « C » WONDER PLUME
Certainement. J’aurai toujours du plaisir à les écouter…
Alina « C » et les deux grand- mères quittent la clairière enchantée
bras dessus bras dessous… L’écureuil saute sur la table et s’amuse avec la canne de Grand-mère Ioana…
Un nuage de fumée rose envahit la clairière enchantée…
Scène 1 co-écrite avec Mademoiselle Alina Constantin - "L'interview des Grands-mères"(élève de Madame Maria Miflor)- Collège Velovan à Craiova - Roumanie (octobre/novembre 2010)
FIN DE LA SCENE 1
ACTE 1 / SCENE 2
Le nuage de fumée se dissipe peu à peu…
Quelques temps plus tard (octobre)…
L’action se déroule en soirée sur le pont de la Salamandre qui est ancrée dans la Baie du Mont-Saint-Michel dans la Manche…
La mer est calme…
Les voiles de la Salamandre (Magnifique goélette) ressemblent à de grands pétales de roses gonflés par le vent qui souffle légèrement…
La lune éclaire la Salamandre…
Un hamac est placé sur le pont de la Salamandre…
Soudain, des rayons de soleil jaillissent du ciel et traversent la lune (La rencontre du soleil avec la lune) et qui éclairent le pont de la
Salamandre…
Sylvestre est agenouillé près d’un filet à papillon à coté duquel se tiennent Denisa Adriana « C » Wonder Plume (papillon bleu jaune rouge) et Roberto (sous les traits d’un clown)
SYLVESTRE, est agenouillé et renifle les pétales de roses
Merci pour les fleurs, petit papillon, c’est très gentil de ta part… mais hélas, vois-tu… cela ne suffit pas à me redonner le sourire… j’ai perdu ma joie de vivre ! Sans Monsieur le Comte, je ne suis plus rien, celle-ci n’a plus de sens. Je suis comme le radeau de la Méduse... à la dérive !!! Que sont mes amis devenus ?
LA COLOMBE, surgit à ce moment-là, une baguette magique à la main, avec sur son dos : DIANA « C » Wonder Plume (Papillon vert) et Alina « D » Wonder Plume (papillon jaune)
Je constate que Monsieur Sylvestre le facteur n’a pas l’air très heureux par les temps qui courent. Que se passe-t-il, mon petit monsieur ?
ROBERTO, sous les traits d’un clown
Monsieur Sylvestre a perdu ses amis et je n’arrive pas à lui rendre le sourire. J’ai bien peur qu’il ne décolère pas contre le ciel.
DENISA ADRIANA « C » WONDER PLUME (papillon bleu jaune rouge) , lance des pétales en l’air
Monsieur le clown n’a pas réussi sa mission pour une fois.
ROBERTO, sous les traits d’un clown
Je n’ai pas dit mon dernier mot, ma fille ! Tôt ou tard, je finirai par y arriver.
SYLVESTRE, s’agenouille et renifle les pétales de roses
Mais que font ces papillons autour de la colombe, Monsieur le clown ? Dites donc, ils sont nombreux !
ALINA « C » WONDER PLUME (papillon multicolore), qui est apparue entre temps sur le hamac
« Je suis la joie de ma famille.
Les feuilles sont la joie des arbres.
Les pétales sont la joie des fleurs.
Les animaux sont la joie de l’homme.
Les gens, les animaux, les fleurs et les arbres sont la joie de la nature.
La nature est la joie de la Terre,
Les planètes sont la joie du Soleil,
Le Soleil est la joie de la Galaxie
Et la galaxie c’est la joie de l’Univers.
Tout est une grande joie ! »
Poème N°38 (LA JOIE) de ALEXANDRA BÂNGA, VI-e C, Ecole CORESI de TARGOVISTE, ROUMANIE – Professeur : liliana Grosu (2.11.2010)
SYLVESTRE
Qui ? Que ? Quoi ? Qui est-ce ?
ALINA « C » WONDER PLUME (papillon multicolore), prend ensuite l’apparence humaine d’une jeune fille, se lève de son hamac, ramasse des pétales de roses et se déplace à leur hauteur
Nous sommes venus vous communiquer notre joie de vivre, Monsieur Sylvestre ! Ce n’est que moi, Alina « C » Wonder Plume ! J’arrive à l’instant de la clairière enchantée où je me suis entretenue avec mes chères et tendres grands-mères adorées qui m’ont relatées de délicieuses anecdotes de leur jeunesse que je suis sensée rapporter à Roberto… lequel n’est pas venu au rendez-vous, semble-t-il !?
ALINA « D » WONDER PLUME (papillon jaune)
Il arrive, ma sœur, il arrive ! Il est occupé pour le moment !
DENISA ADRIANA « C » WONDER PLUME (papillon bleu jaune rouge) , prend l’apparence humaine d’une jeune fille
Cela tombe bien, puisque moi aussi, je suis sensée interview mes grands-mères chéries. Mais, je ne sais pas si je vais y aller !?
LA COLOMBE, avec le papillon vert et le papillon jaune sur son dos, tenant sa baguette à la main
Et pourquoi cela, ma fille ? Tu te dégonfles ?
DENISA ADRIANA « C » WONDER PLUME (papillon bleu jaune rouge) , lance des pétales en l’air
Je n’en vois pas l’utilité étant donné que Roberto ne reviendra plus.
DIANA « C », sous les traits d’un papillon vert
Denisa Adriana « C » Wonder Plume ! C’est vraiment toi ? Madame le professeur est-elle au courant que tu es ici ?
DENISA ADRIANA « C » WONDER PLUME, sous l’apparence humaine
J’ai reçu son autorisation pour me rendre jusqu’ici.
LA COLOMBE, avec le papillon vert et le papillon jaune sur son dos, tenant sa baguette à la main
Tu attends quoi pour aller faire ton interview, ma fille ? La prochaine lune ?
DENISA ADRIANA « C » WONDER PLUME, sous l’apparence humaine
Je te l’ai dit, ma jolie colombe, ce n’est pas la peine que j’y aille puisque Roberto ne reviendra plus.
ROBERTO, sous les traits d’un clown
Et qui te dit qu’il ne reviendra pas, jeune fille ?
DENISA ADRIANA « C » WONDER PLUME, sous l’apparence humaine
Vous voyez bien qu’il n’est pas là, monsieur le clown.
ROBERTO, sous les traits d’un clown, la prend en aparté
Et si je te disais que c’est moi, Roberto, me croirais-tu ?
DENISA ADRIANA « C » WONDER PLUME, sous l’apparence humaine
Et mon œil ? Roberto n’est pas un clown que je sache !
ALINA « D » WONDER PLUME (papillon jaune), vole à hauteur de Roberto (le clown) et de Denisa Adriana « C »
Et pourtant, c’est bien lui, ma sœur. Roberto a accepté de faire le clown pour mener une mission très délicate.
ROBERTO, sous les traits d’un clown, la prend en aparté
C’est exact ! Je voulais faire plaisir à Alina ! (Il retire son masque de clown, laissant apparaître son vrai visage) Et maintenant, tu me crois, Denisa Adriana ?
DENISA ADRIANA « C » WONDER PLUME, sous l’apparence humaine
Ça alors ! On aura tout vu avec toi ! Effectivement, mon professeur m’avait dit que tu étais très spécial. Mais je n’imaginais pas à ce point-là !
ROBERTO, remet son masque de clown sur le visage, toujours en aparté avec Denisa Adriana « C »
Silence ! Tu vas ameuter tout le monde ! Et surtout, tu ne m’as pas vu ! Je ne suis pas là, c’est d’accord.
DENISA ADRIANA « C » WONDER PLUME, sous l’apparence humaine
Comment ça, tu n’es pas là ? C’est bien toi que j’ai ne face des yeux, n’est-ce pas ?
ROBERTO, sous les traits du clown, en aparté
Je n’ai pas terminé ma mission. Je serai de retour plus tard…
DENISA ADRIANA « C » WONDER PLUME, sous l’apparence humaine
Tu n’auras pas à revenir plus tard puisque tu es déjà là. Je ne comprends rien à ton histoire, Roberto !?
LA COLOMBE, surgit avec sa baguette magique à la main
Cesse de te coller à lui, ma fille !
ROBERTO, sous les traits du clown, en aparté
Mais qu’est-ce que tu racontes, ma jolie colombe, elle ne se colle pas à moi ?
DENISA ADRIANA « C » WONDER PLUME, sous l’apparence humaine
J’ai simplement découvert son secret, jolie colombe. Je sais qui se cache derrière le masque du clown.
LA COLOMBE, sa baguette magique à la main
Je crois bien que tu as quelque chose d’important à faire, Denisa Adriana !?
DENISA ADRIANA « C » WONDER PLUME, sous l’apparence humaine
Ah oui ? Et quoi donc ?
LA COLOMBE, sa baguette magique à la main
N’oublie pas l’interview de grand-mère.
DENISA ADRIANA « C » WONDER PLUME, sous l’apparence humaine
Ce n’est pas nécessaire puisque Roberto n’est pas encore là… du moins, il n’a pas encore quitté sa tenue de clown...
ROBERTO, sous les traits du clown, en aparté
Tu ferais bien de partir, ma fille, sans quoi la colombe va s’ennerver.
LA COLOMBE, sa baguette magique à la main
Je suis déjà énervée !
DENISA ADRIANA « C » WONDER PLUME, sous l’apparence humaine
Et je fais comment pour rentrer chez moi à Roumanywood ?
LA COLOMBE, lui frappe sur la tête avec sa baguette magique
Abracadabra ! Au revoir, ma fille !
Denisa Adriana « C » disparaît du lieu comme par l’effet d’une baguette magique…
FIN DE LA SCENE 2
ACTE 1 / SCENE 3
Scène 3 co-écrite avec Mademoiselle Denisa Adriana Costar - "L'interview de Grand-mère" (élève de Madame Corina fenichiu)- Collège Agricole de Biled - Roumanie (octobre/novembre 2010)
A la veille de Noël…
L’histoire se déroule en début de soirée dans le joli petit village de Biled à l’ouest de la Roumanie…
Nous sommes dans la maison de grand-mère qui est confortablement installée dans une chaise à bascule près de la cheminée dont les flammes scintillent…
Grand-mère tricote une paire de chaussette dans le silence…
Un grand sapin repose dans la pièce, orné de boules de cristal et de guirlandes lumineuses…
Par la fenêtre, on aperçoit des flocons de neige tomber…
Soudain, le feu de la cheminée s’éteint…
C’est alors que Denisa Adrina « C » Wonder Plume surgit du fond de la cheminée sous son apparence humaine…
Grand-mère ne remarque pas sa présence…
Denisa Adriana « C » Wonder, sortie de la cheminée, placée dans le dos de grand-mère, fait alors plusieurs tours sur elle-même et se transforme en papillon bleu jaune rouge, puis vole au dessus du sapin en jetant de la poudre magique qui fait apparaître des étoiles brillantes sur le sapin…
Le feu de la cheminée se rallume derrière elle…
GRAND-MERE, tricote une paire de chaussettes dans sa chaise à bascule
Tu crois que je ne sens pas ta présence, petit papillon ? (Un léger silence) Je peux savoir ce que tu fais dans ma maison ? Tu veux bien répondre à grand-mère.
DENISA ADRIANA « C » WONDER (papillon bleu jaune rouge), tourne autour du sapin
J’embellie le sapin, grand-mère. N’oublie pas que c’est bientôt Noël et qu’avec lui, c’est la joie de l’enfance retrouvée.
GRAND-MERE, tricote dans sa chaise à bascule
Voilà qui est bien dit ! Or, je ne comprends toujours pas ce qu’un papillon comme toi vient faire à Biled en pareille saison ? En principe, c’est au printemps que tu apparais.
DENISA ADRIANA « C » WONDER (papillon bleu jaune rouge), se pose sur l’épaule de Grand-mère
Oui mais voilà, grand-mère, je ne suis pas un papillon comme tous les autres papillons, j’appartiens au club des Compagnons Balladins qui évolue en toute saison le sourire aux lèvres. Et quand bien même nous sommes sensés être éphémères, nous renaissons sans cesse tel le phénix de ces bois. Jamais nous ne laissons la tristesse envahir notre cœur et notre esprit, toujours nous offrons une place de choix à la joie. Ainsi que la foi nous aide à déplacer les montagnes.
GRAND-MERE, tricote dans sa chaise à bascule, le papillon sur l’épaule
Vous avez bien raison d’aimer la vie et de ne jamais vous laisser abattre. Chaque jour comporte son lot de tâches et chaque jour suffit à sa peine. Il faut aller de l’avant tout en gardant les pieds sur terre et se dire que rien n’est acquis pour autant. Parfois, les jours se suivent et ne se ressemble pas.
DENISA ADRIANA « C » WONDER (papillon bleu jaune rouge), sur l’épaule de Grand-mère
Ma grand-mère parle comme toi, elle me dit toujours de ne pas trop m’en faire. Rien n’est jamais tout rose ou tout bleu.
GRAND-MERE, tricote dans sa chaise à bascule, le papillon sur l’épaule
Ne jamais se plaindre dans la vie ! Et quelques soient les difficultés rencontrées, toujours y faire face et aller de l’avant.
DENISA ADRIANA « C » WONDER (papillon bleu jaune rouge), sur l’épaule de Grand-mère
Démêler chaque nœud de la pelote au fur et à mesure qu’ils apparaissent. Ne pas laisser l’incendie se propager.
GRAND-MERE, tricote dans sa chaise à bascule, le papillon sur l’épaule
Ta grand-mère pense exactement comme moi.
DENISA ADRIANA « C » WONDER (papillon bleu jaune rouge), sur l’épaule de Grand-mère
Non seulement elle pense comme toi, mais elle te ressemble aussi.
GRAND-MERE, tricote dans sa chaise à bascule, le papillon sur l’épaule
Mais dis-moi, joli papillon… je peux savoir ce que tu es réellement venue faire chez moi par en ces temps enneigés ? Tu n’es pas seulement venue ici pour faire apparaître des étoiles sur le sapin, je présume.
DENISA ADRIANA « C » WONDER (papillon bleu jaune rouge), vole au dessus de grand-mère
J’ai promis à mes amis de leur rapporter un témoignage de ton enfance.
GRAND-MERE, tricote dans sa chaise à bascule, avec le papillon qui vole au dessus d’elle
Et moi qui pensais que tu étais pressée de recevoir ton cadeau de Noël, Denisa Adriana, car il s’agit bien de toi, n’est-ce pas ?
DENISA ADRIANA « C » WONDER (papillon bleu jaune rouge), se pose sur le sol
Tu m’as reconnu, grand-mère ?
GRAND-MERE, tricote dans sa chaise à bascule, le papillon placé à coté d’elle
Sache que ta grand-mère reconnaît la voix de sa petite fille parmi des centaines d’autres. Ta naissance fut la joie de notre famille, ne l’oublie pas. Aujourd’hui encore, et bien que tu sois une grande fille qui s’apprêtera bientôt à voler de ses propres ailes pour affronter la vie et les combats de chaque jour avec tes propres armes, tu n’en restes pas moins celle en qui je porte toujours mes espoirs. Ton bonheur sera le mien. Et maintenant, veux-tu bien me donner la raison de ta visite que je n’attendais que pour le jour de Noël.
DENISA ADRIANA « C » WONDER (papillon bleu jaune rouge), prend aussitôt son apparence de jeune fille
J’aimerais, grand-mère, que tu racontes une histoire de ta jeunesse à tous mes amis.
Soudain, la porte s’ouvre… le Père Noël fait son entrée une caméra à la main avec laquelle il filme la scène retransmise en direct dans la salle des fêtes de Biled là où se sont réunis tous les habitants du village…
La porte se referme derrière le père Noël…
DENISA ADRIANA « C » WONDER, sous l’apparence d’une jeune fille
Mes amis, voilà l’histoire racontée par ma grand-mère !
GRAND-MERE, toujours placé dans sa chaise à bascule, cesse de tricoter et s’adresse à la caméra du Père Noël
« Il était une fois une jeune fille…c’était moi, ta grand-mère. J’avais beaucoup d’amis car j’étais très sympa. C’était l’hiver. La neige était tombée toute la nuit. Le matin tout était blanc : les maisons, les rues, les autos, les arbres… le temps était comme aujourd’hui.
Grand-mère se lève de sa chaise à bascule, remet ses aiguilles et son tricot à Denisa Adriana « C » , puis ramasse une bûche qu’elle jette dans la cheminée…
Le Père Noël filme les moindres faits et gestes de grand-mère avec sa caméra…
Denisa Adriana « C » Wonder, s’assoit ensuite sur la chaise à bascule et tricote.
GRAND-MERE, fait plusieurs tours sur elle-même et prend l’apparence d’une petite fille…
Il faisait très froid ce matin-là et j’étais partie avec mes amis vers l’école… (Elle ouvre la porte et s’en va, suivie du Père Noël sa caméra à la main)
Un nuage de fumée rose envahit les lieux…
Le nuage rose se dissipe…
L’action se déroule devant la maison de grand-mère où trois amis l’attendent au bout du jardin…
La rue est recouverte de neige…
Grand-mère ouvre la porte, sort de sa maison et traverse le jardin, suivie du Père Noël sa caméra à la main…
Grand-mère rejoint ses trois amis au bout du jardin et se rendent tous ensemble à l’école…
En chemin, de joyeux bonhommes de neige (chapeau noir sur la tête) se décoiffent pour saluer les enfants…
Le Père Noël placés derrière le groupe d’enfants continue de filmer la scène qui est toujours retransmise en direct dans la salle des fêtes du village de Biled…
Grand-mère et ses amis s’avancent sur le trottoir se laissant glissant tout en éclatant de rire… un rire contagieux qui se répandait dans la salle des fêtes…
GRAND-MERE, glisse sur le trottoir et tombe
« Les trottoirs scintillaient, la glace était très grosse. Je glissais sur la glace le cœur joyeux. (Puis elle tombe sur les fesses) J’ai perdu l’équilibre en quelques secondes et suis tombée. Mes amis ont commencé à rire. Moi, toute sanglotante, toute rouge, j’ai pleuré. Le lendemain, toute l’école appris que la plus belle fille du village étais tombée sur le trottoir. »
DENISA ADRIANA, surgit sous les traits du papillon bleu jaune rouge
Grand-mère, moi aussi, je suis tombée l’hiver passé.
GRAND-MERE, se relève et fait plusieurs tours sur elle-même reprenant son apparence de grand-mère
Oh, ma chérie, j’imagine que ça n’a pas dû être confortable pour toi.
Les trois amisde grand-mère disparaissent du lieu comme par l’effet d’une baguette magique…
Le Père Noël continue de retransmettre la scène en direct caméra à la main…
DENISA ADRIANA, sous les traits du papillon bleu jaune rouge, se pose sur l’épaule de grand-mère
Tu as raison! Mes amis ont ri aussi.
GRAND-MERE, avec le papillon sur l’épaule
Oh, qu’importe ! Nous sommes deux femmes sympas et ça peut passer comme une banale et malheureuse histoire !
Un renne surgit au milieu de la rue en tirant un grand traîneau…
DENISA ADRIANA, sous les traits du papillon bleu jaune rouge, reposant sur l’épaule de grand-mère
Oh, ma grand-mère, je t’aime beaucoup!
GRAND-MERE, monte à bord du traîneau avec le papillon sur l’épaule
Moi aussi, ma petite-fille!
Denisa Adriana se place sur le siège et prend son apparence humaine de jeune fille
Le traîneau démarre ensuite…
Le Père Noël grimpe à l’arrière du traîneau tout ne filmant la scène qui est saluée à la fois par tous les bonhommes de neige qui se décoiffent sur leur passage tout faisant des clins d’œil et des sourires… et à la fois par tous les habitants du village qui assistent à l’évènement dans la salle des fêtes…
DENISA ADRIANA, assise à coté de grand-mère sur le traîneau
Où allons-nous, grand-mère ?
GRAND-MERE, assise dans le traîneau avec le papillon sur l’épaule
Nous sommes attendues à la salle des fêtes du village, ma petite fille ! A propos, comment as-tu trouvé ton cadeau ?
DENISA ADRIANA, assise à coté de grand-mère
Quel cadeau, Grand-mère ?
GRAND-MERE, assise dans le traîneau avec le papillon sur l’épaule
Ne fais pas celle qui ne comprend pas. Tout à l’heure, tu m’as vu tricoter.
DENISA ADRIANA, assise à coté de grand-mère
Ah oui, tu veux parler des chaussettes en laine de moutons.
LE PERE NOËL, placé derrière le traîneau, filme la scène
Eh bien, ma fille, qu’attends-tu pour montrer les jolies chaussettes de grand-mère à tous les habitants du village ?
DENISA ADRIANA, assise à coté de grand-mère, montre ses pieds à la caméra
Je les trouve magnifiques, grand-mère ! Les chaussettes des magasins
ne seront jamais aussi chaudes que les tiennent.
LE PERE NOËL, placé derrière le traîneau, filme la scène
Ces chaussettes ont été fabriquées avec amour, ma fille !
Le traîneau tiré par le renne s’enfuit au loin…
Les bonhommes de neige balancent de la poudre rose en l’air qui envahit peu à peu la rue…
Scène 3 co-écrite avec Mademoiselle Denisa Adriana Costar - "L'interview de Grand-mère" (élève de Madame Corina fenichiu)- Collège Agricole de Biled - Roumanie (octobre/novembre 2010)
FIN DE LA SCENE 3
ACTE 1 / SCENE 4
Le nuage de fumée se dissipe peu à peu…
Nous sommes à la veille de Noël…
L’action se déroule à l’auberge de la Mère Poulard sur le Mont-Saint-Michel en Basse-Normandie (France)…
Monsieur le Comte de la Bouche-En-Biais et Mademoiselle Amalia « M » Belleplume sont gentiment attablés…
Il y a là une grande cheminée…
LE COMTE, mange une omelette
Vous appartenez à quel magazine people ?
AMALIA « M » BELLEPLUME, assise en face du Comte, son livre à la main
Magazine ? Comment ça ? Que voulez-vous dire par là ?
LE COMTE, se sert une coupe de cidre
Vous êtes journaliste, c’est bien ça ?
AMALIA « M » BELLEPLUME
Mais pas du tout ! Vous faites erreur. Je suis simplement une élève qui enseigne le français dans un collège à Craiova…
LE COMTE, lève sa coupe
Ouf ! Me voilà rassuré !
AMALIA « M » BELLEPLUME, son livre à la main
Rassuré de quoi ?
LE COMTE
Vous m’enlevez une épine du pied. A certaines heures de la nuit, je n’aime pas trop déballer ma vie privée sur la place publique. Ouf ! (Il lève sa coupe) A votre santé, Mademoiselle Amalia !
AMALIA « M » BELLEPLUME, se relève de table
Je crois bien que je vous dérange… je vais m’en aller…
LE COMTE
Vous n’avez pas terminé votre histoire, Mademoiselle… je suis d’un naturel curieux, voyez-vous,… aussi, j’aime connaître la fin d’un récit. Vous ne partirez pas d’ici sans m’avoir tout raconté. Rasseyez-vous immédiatement !
AMALIA « M » BELLEPLUME, se rassoit
En principe, je ne devrais pas être ici, ce soir… je suis tellement confuse…
LE COMTE
Cessez de tourner en rond ! Où voulez-vous en venir exactement ?
AMALIA « M » BELLEPLUME, reprend sa coupe de cidre
C'est-à-dire que tout ça s’est passé si vite… je n’ai même pas eu le temps de préparer ma valise... comme je vous le disais tout à l’heure… en quelques secondes, j’ai été télé portée de chez moi jusqu’au Mont-Saint-Michel. Auparavant, une voix étrange m’avait adressé la parole…
LE COMTE
Intéressant ! Poursuivez, je vous prie…
AMALIA « M » BELLEPLUME
J’étais sur le point d’aller me coucher lorsqu’un curieux phénomène se produisit… en effet, je me brossais gentiment les dents dans ma salle de bain lorsqu’un écrin renfermant une bague en cristal apparue sur mon l’évier et m’adressa la parole en ces termes : « Le jour de Noël approche, ma fille… prends cette bague et rends-toi sur la place publique du Mont-Saint-Michel afin d’aider Larisa et ses amis à retrouver le miraculeux trésor… une fois arrivée sur les lieux, si jamais tu ne retrouves pas la trace de ta copine dans les ruelles de la cité, et seulement dans ce cas là, tu te rendras immédiatement à l’auberge de la Mère Poulard pour t’enquérir auprès de Monsieur le Comte lequel pourrait sans doute te mettre sur la voie… ce dernier sera facilement reconnaissable puisqu’il est le seul à porter un peignoir. Il sera attablé et dévorera une grande omelette baveuse… tu ne pourra pas te tromper de personne. Allez, va où le vent te mène, va ! Et que la joie soit avec toi ! »
LE COMTE
Excellente omelette !
AMALIA « M » BELLEPLUME
Qu’en pensez-vous, Monsieur le Comte ?
LE COMTE
Une autre coupe de cidre « cent pour cent pur jus de pomme » ?
AMALIA « M » BELLEPLUME
Maintenant que je vous ai trouvé, que dois-je faire ?
LE COMTE
Le fait de vous trouver à ma table, j’en déduis que vous n’avez pas retrouvé la trace de votre copine, c’est pourquoi vous venez réclamer mon aide.
AMALIA « M » BELLEPLUME
C’est à peu près ça, oui. Pourtant, je vous assure que j’ai suivi les consignes à la lettre ! Une fois télé portée sur l’îlot, j’ai cherché Larisa dans toutes les ruelles, mais en vain… jusqu’à ce que je tombe en chemin sur un petit homme vert qui m’affirmait l’avoir vue passer sous un pont avec un groupe d’amis dix minutes plus tôt… l’un d’entre eux tenait une lanterne à la main et conduisait le groupe… le petit homme affirmait qu’ils ne sont jamais réapparus de l’autre coté du pont. Ce petit monsieur, pas plus haut qu’un nain de jardin, était très sympathique. Avant de se quitter, il m’a offert ce trèfle à quatre feuilles que je porte sur le haut du pyjama…
Le son d’une flûte traversière traverse la nuit…
LE COMTE
Il s’agit de Roberto !
AMALIA « M » BELLEPLUME
Vous le connaissez ?
LE COMTE
On s’est quitté sur la place tout à l’heure. Et vous dites qu’ils ne sont jamais réapparus de l’autre coté du pont.
AMALIA « M » BELLEPLUME
Vous croyez qu’ils ont tous disparu ?
LE COMTE
C’est mystérieux !
AMALIA « M » BELLEPLUME
Que va-t-on faire ? Ils n’ont laissé aucune trace.
LE COMTE
Il manque un indice.
AMALIA « M » BELLEPLUME, lui montre sa main
Si seulement la bague pouvait nous éclairer. (Elle lui montre la bague qu’elle porte au doigt) Regardez, je la porte encore autour du doigt !
LE COMTE
Voilà qui est plus que parfait ! Et c’est seulement maintenant que vous me la montrez ?
AMALIA « M » BELLEPLUME, lui montre sa main
Je ne savais pas que…
LE COMTE
Cette bague ne peut appartenir à une seule personne, elle doit circuler entre les mains de tout bienfaiteur de l’humanité.
AMALIA « M » BELLEPLUME, lui montre sa main
Vous avez déjà vue cette bague quelque part ?
LE COMTE
Moi aussi, j’ai eu la chance de la porter autour du doigt. (Il contemple la bague) Incroyable ! Mais alors, si la bague est encore à votre doigt, cela sous-entend que cette mission n’est pas complètement achevée… cela veut dire que tout espoir est permis !
C’est alors qu’une douce clarté envahit le visage du Comte…
LA BAGUE, parle
« La joie sera bientôt à porté de vos mains, mes amis ! »
LE COMTE
Peux-tu nous dire ce qui est advenu de nos amis ?
LA BAGUE, parle
« Après avoir franchis le pont, tes amis furent aussitôt emportés par le son de la flûte de « Leipreachán » dans une vallée inconnue. »
LE COMTE
De qui s’agit-il ?
LA BAGUE, parle
« Il s’agit d’un petit lutin vert qui porte une grande barbe rousse et qui joue de la flûte traversière. On raconte qu’il vit au pied d’un arc-en-ciel où il cache un chaudron rempli d’or »
AMALIA « M » BELLEPLUME
C’est la description exacte du petit homme que j’ai rencontré tout à l’heure.
LA BAGUE, parle
« Il transporte avec lui des trèfles à quatre feuille qu’il offre aux plus chanceux d’entre vous ! »
AMALIA « M » BELLEPLUME
C’est bien lui, j’en suis certaine.
Une douce lueur l’envahit…
LE COMTE
Sais-tu où se trouvent nos amis à présent ?
LA BAGUE, parle
« Le livre des mémoires vous révélera l’endroit. »
LE COMTE
De quel livre parles-tu ?
LA BAGUE, parle
« N’attendez à demain, cueillez dès aujourd’hui la joie de vivre ! »
La bague disparaît du doigt de Mademoiselle Amalia qui se métamorphose peu à peu en papillon rose…
LE COMTE
Où puis-je trouver ce livre ?
AMALIA « M » BELLEPLUME, métamorphosée en papillon rose
La bague a disparu de mon doigt ! Quelque chose d’étonnant s’est produit sur moi… voyez, je porte des ailes de papillons roses…
LE COMTE, réfléchit
Zut alors ! Comment va-t-on faire pour retrouver la trace de nos amis ?
AMALIA « M » BELLEPLUME, métamorphosée en papillon rose
Ce qui veut dire que vous acceptez de m’aider.
LE COMTE
Je n’ai jamais laissé entendre le contraire, Mademoiselle.
AMALIA « M » BELLEPLUME, métamorphosée en papillon rose
Vous acceptez vraiment ?
LE COMTE
Je n’ai pas pour habitude d’abandonner mes amis. Il faut faire quelque chose, mais quoi ? Allons-y ! (Il se lève)
AMALIA « M » BELLEPLUME, métamorphosée en papillon rose
Où voulez-vous aller ?
LE COMTE
Que diriez-vous d’une balade en mer, Butterfly Rose ?
AMALIA « M » BELLEPLUME, métamorphosée en papillon rose
Pourquoi Butterfly Rose ?
LE COMTE
Ce sera votre nouvelle identité jusqu’à nouvel ordre. On ne doit pas vous repérer avec moi.
AMALIA « M » BELLEPLUME, métamorphosée en papillon rose
C’est vrai que le grand air marin me ferait le plus grand bien.
LE COMTE
Je m’en doutais. Allons-y ! (Il l’entraîne par le bras vers la sortie) Pour commencer, nous allons embarquer à bord de la salamandre. Ensuite, on verra bien ? Une chose après l’autre si vous le voulez bien… Suivez-moi ! « Que les étoiles guident notre chemin ! » En route, Butterfly Rose !
Un nuage de fumée rose envahit le lieu ensuite…
FIN DE LA SCENE 4
ACTE 1 / SCENE 5
La deuxième partie de la scène 5 a été co-écrite avec Mademoiselle Diana Caienar - "L'interview de Grand-mère" (élève de Madame Corina fenichiu)- Collège Agricole de Biled - Roumanie
Le nuage de fumée rose se dissipe peu à peu…
De nos jours… En milieu fin d’après--midi...
L’action se déroule dans le nord de l’Irlande sur la « La Chaussée des Géants », formation volcanique qui débute de la base d’une falaise d’une hauteur de 28 mètres et qui se jette dans la mer…
« La chaussée des géants » se caractérise par environ 40 000 colonnes hexagonales verticales juxtaposées telle des marches d’escaliers, l’ensemble formant une orgue).
Des mouettes volent au dessus du site…
On aperçoit la « Renaissance 2 » (zeppelin en forme de château) qui vole dans le ciel couchant…
Le bonhomme de neige (chapeau noir sur la tête) surgit sur le chemin situé en bas de la falaise, tenant une lanterne à la main, accompagné d’une ribambelle d’enfants papillons…
CRISTIANA « M » POIDS-PLUME (Papillon orange)
Tu es marié, Bonhomme de neige ?
LE BONHOMME DE NEIGE (chapeau noir sur la tête), placé en bas de la falaise accompagné des enfants papillon
En voilà une question ! Eh bien non, vois-tu, je suis un célibataire endurci.
ALINA « C » WONDER PLUME (papillon multicolore)
Tu es sérieux ? Tu n’as toujours pas de femme ?
LE BONHOMME DE NEIGE (chapeau noir sur la tête), accompagné de chemin en bas de la falaise accompagné des enfants papillon
Il est difficile pour un bonhomme de neige d’avoir une épouse étant donné que sa durée de vie est très courte. En hiver, la neige ne reste pas très longtemps sur le sol.
DIANA « C » WONDER PLUME (papillon vert)
C’est vraiment triste pour toi.
LE BONHOMME DE NEIGE (chapeau noir sur la tête)
Je me suis fait une raison depuis le temps.
DENISA ADRIANA « C » WONDER PLUME (papillon bleu jaune rouge)
Ce n’est pas tout à fait exact, Bonhomme de neige. Il parait que tu as déjà vécu au-delà de la saison hivernale.
ALINA « D » WONDER PLUME (papillon jaune)
On raconte que tu as fait connaissance avec le printemps.
LA COLOMBE, sur l’épaule de Miss Maryl
Je confirme, les filles ! A l’époque, je me trouvais sur la photo avec lui.
ANABELLA (la chatte rose gris), soulève le chapeau noir du bonhomme de neige
Figurez-vous, les filles, que le Bonhomme de neige a pique-niqué à Roumanywood cette année-là. (Puis elle disparaît sous le chapeau)
LA COLOMBE, se place sur l’épaule du bonhomme de neige et lui pince son nez en forme de carotte
Et même que le coquin avait dévoré toutes les fraises !
LE BONHOMME DE NEIGE (chapeau noir sur la tête)
De délicieuses fraises ! Un vrai régale ! Je m’en souviens comme si c’était hier. Ce printemps-là, c’est un peu comme si j’étais devenu immortelle : je gambadais dans l’herbe pour la première fois de ma vie en compagnie des enfants avec lesquels je prenais le temps de vivre comme une tranche de vie irréelle. Butterfly Girl faisait également partie du voyage. C’est vraiment dommage qu’elle ne soit pas là. On était devenus très amis. En tous les cas, ce fut un pique-nique inoubliable ! Hélas, je n’ai pas eu la même chance l’année suivante. J’ai fondu plus tôt que prévu.
MIHAELA BELLEPLUME (papillon arc-en-ciel)
Qui sait si ce miracle ne se reproduira pas une seconde fois, mon doux et joyeux bonhomme de neige ?!
ANABELLA (la chatte rose gris), soulève le chapeau noir du bonhomme de neige
Et cette fois-ci, on te trouvera une fiancée !
LE BONHOMME DE NEIGE
Que Dieu t’entende, Anabella !
ANABELLA (la chatte rose gris), soulève le chapeau noir du bonhomme de neige
Hip, hip, hip, pour le bonhomme de neige !
TOUS LES PAPILLONS, s’écrit
Hourra !
LA COLOMBE, sur l’épaule de Miss Maryl
La chatte a réapparu, Miss Maryl.
MISS MARYL (la colombe sur son épaule)
C’est encore ton imagination qui te joue un vilain tour, ma jolie colombe.
LA COLOMBE, sur l’épaule de Miss Maryl
Je t’assure que je n’ai pas rêvé !
DIANA « C » WONDER PLUME
Tu te fais trop d’idées, jolie colombe !
LA COLOMBE, se pose à coté de Diana « C »
De quoi je me mêle, Diana ?
DIANA « C » WONDER PLUME
Anabella est une gentille petite chatte. Je te défends de lui faire du mal.
LA COLOMBE, se bouche les oreilles
Je t’en supplie, ma fille, ne prononce plus son nom, ça me donne de l’allergie.
DIANA « C » WONDER PLUME, lui crie à l’oreille
Anabella sera la plus belle pour aller danser !
LA COLOMBE, les oreilles bouchées
Assez ! Assez ! Assez ! Je ne peux plus la voir en peinture !
ANA MARIA « C » BELLEPLUME (la sirène), sort de l’eau
Qui sera la plus belle pour aller danser, Diana ? Je n’ai pas bien entendu ?
DIANA « C » WONDER PLUME, hurle
Anabella !
LA COLOMBE, aperçoit la sirène
Ce n’est pas le moment de m’énerver, petite sirène. Retourne dans l’eau immédiatement. (Elle croise les ailes et tape du pied)
ANA MARIA « C » BELLEPLUME (la sirène), saute hors de l’eau
Tu permets que je m’entraîne un petit peu en faisant quelques pas de danse sur l’eau.
LA COLOMBE, les bras croisés, tape du pied
Je te préviens, sirène, ma patience a des limites. Tu ferais bien de partir avant que je craque ! C’est compris ?
ANA MARIA (la sirène danse et chante sur l’eau)
« Jour avec nuit,
Légume avec fruit,
Frère avec soeur,
Tristesse avec bonheur,
Moi avec toi,
Larme et joie....
Les enfants
Sont dehors
Et chantent
Joyeux, en choeur,
Ils jouent,
Ils crient
Et la joie
Scintille !
Harmonieusement
Ils dansent,
Et le soleil et les nuages
Dans le ciel, se balancent ! »
Poème N°2 (Avec Joie !) de Cecilia Răvăşilă, VeA - Grup scolar agricol Biled - Prof. Corina Fenichiu (9.11.2010)
Diana « C » applaudit…
LA COLOMBE, pointe le doigt vers la mer
Retourne à l’eau, Ana Maria ! Et que je ne te revois plus jusqu’au printemps. Allez, allez, oust ! Et plus vite que ça ! (La sirène plonge dans l’eau) Quant à toi, Lady Diana, tu vas me faire le plaisir de retourner chez toi.
DIANA « C » WONDER PLUME
Pourquoi faire ? Je suis très bien ici avec mes copines.
LA COLOMBE, sort une baguette magique de sa poche
Tu ne devais pas interviewer grand-mère ?
DIANA « C » WONDER PLUME
Oui… enfin… j’ai encore le temps…
LA COLOMBE, lui frappe sur la tête avec la baguette magique
Je ne pense pas, ma fille. Allez, allez, oust ! A bientôt !
Diana « C » Wonder Plume disparaît du lieu comme par magie…
Le nuage rose envahit les lieux puis se dissipe rapidement…
SCENE 5 (suite) - DEUXIEME PARTIE
La deuxième partie de la scène 5 a été co-écrite avec Mademoiselle Diana Caienar - "L'interview de Grand-mère" (élève de Madame Corina fenichiu)- Collège Agricole de Biled - Roumanie
L’action se déroule à présent dans la maison de Grand-mère qui prépare la cuisine près du fourneau…
Il y a là une petite cheminée…
On aperçoit la neige qui tombe par la fenêtre…
DIANA « C » WONDER PLUME (papillon vert), apparaît à ce moment-là et vole au dessus de grand-mère
Grand-mère ! Grand-mère ! C’est moi !
GRAND-MERE
Qui ça, moi ?
DIANA « C » WONDER PLUME (papillon vert), vole au dessus de grand-mère
Par ici, Grand-mère !
GRAND-MERE, remarque le papillon vert
Mais que viens-tu faire à Biled en hiver, petit papillon vert ? Décidément, ce monde marche vraiment sur la tête ! (Elle ouvre grand la fenêtre) Je ne veux rien savoir. Va-t-en d’ici ! En voilà des façons d’entrer chez les gens sans leur permission !
DIANA « C » WONDER PLUME (papillon vert), se colle sur une vitre
Mais enfin, Grand-mère, ce n’est que moi, voyons !
GRAND-MERE, chasse le papillon vert collé à la vitre
Dehors !
DIANA « C » WONDER PLUME (papillon vert), rentre dans la pièce rapidement et se pose à coté de la cheminée
C’est moi, Lady Diana ! Je suis venue pour l’interview, Grand-mère !
GRAND-MERE, se saisit d’un balai pour chasse le papillon vert
Je connais bien les papillons de ton espèce. Il suffit d’avoir le dos tourné pour que tu te précipites sur la mie de pain. Dehors !
DIANA « C » WONDER PLUME (papillon vert), prend l’apparence humaine d’une jeune fille
Tu n’as tout de même pas l’intention de chasser ta petite fille, Grand-mère ?
GRAND-MERE, le balai à la main
Je n’ose pas le croire ?! Voilà que des esprits s’emparent de ma maison à présent.
DIANA « C » WONDER PLUME (papillon vert), sous l’apparence humaine d’une jeune fille
Je suis venue pour l’interview, Grand-mère ! Tu t’en souviens ?
GRAND-MERE, le balai à la main
Diana ? C’est vraiment toi ? Dieu soit loué !
DIANA « C » WONDER PLUME (papillon vert), sous l’apparence humaine d’une jeune fille, sort un micro de sa poche
Cette fois-ci, j’ai apporté mon micro.
GRAND-MERE, repose son balai
Tes petites farces commencent à bien faire, ma fille !
DIANA « C » WONDER PLUME (papillon vert), sous l’apparence humaine d’une jeune fille, le micro à la main
L’autre jour, tu as dis que tu acceptais que je fasse une interview.
GRAND-MERE, se saisit de deux assiettes
Puisque tu insistes… eh bien, justement… je m’apprêtais à passer à table. On va pouvoir discuter gentiment devant le bon plat que je t’ai mijoté.
DIANA « C » WONDER PLUME (papillon vert), sous l’apparence humaine d’une jeune fille, le micro à la main
C’est très gentil de ta part, Grand-mère, voilà plusieurs jours que je n’ai rien avalé.
GRAND-MERE, dispose les deux assiettes sur la table
Tu veux dire que là où tu te trouvais pendant les vacances de Noël, tu n’as rien mangé ?... pas même une miche de pain ?
DIANA « C » WONDER PLUME (papillon vert), sous l’apparence humaine d’une jeune fille, le micro à la main
On ne mange pas souvent dans les aventures fantastiques de Roberto.
GRAND-MERE, se saisit d’une casserole qui mijotait
Tu veux parler du Monsieur qui sourit à longueur de journée sur Internet. Je parie que c’est le genre de personne qui aime garder la ligne.
DIANA « C » WONDER PLUME (papillon vert), sous l’apparence humaine d’une jeune fille, le micro à la main
On ne peut pas dire qu’il est gros.
GRAND-MERE, la casserole à la main
Alors comme ça, Roberto t’a laissé mourir de faim, ma fille.
DIANA « C » WONDER PLUME (papillon vert), sous l’apparence humaine d’une jeune fille, le micro à la main
Ce n’est pas tout à fait ça, Grand-mère… il s’agit d’une fiction, vois-tu…
GRAND-MERE, la casserole à la main
La nourriture de l’âme, je veux bien… il n’empêche qu’il faut se nourrir si l’on veut rester en bonne santé. Que dirais-tu d’une bonne « Mamaliga », ma petite fille ?
DIANA « C » WONDER PLUME (papillon vert), sous l’apparence humaine d’une jeune fille, le micro à la main
Volontiers, Grand-mère.
GRAND-MERE, sert le repas
Tout à l’heure, en partant, tu emporteras la casserole avec toi. Tu iras donner à manger à ce drôle d’oiseau.
DIANA « C » WONDER PLUME (papillon vert), sous l’apparence humaine d’une jeune fille, le micro à la main
Qui ça ?
GRAND-MERE
Il faudrait peut-être que Roberto mange un peu s’il souhaite achever correctement son voyage au mois de mai. C’est que la route est encore longue, ma fille !
DIANA « C » WONDER PLUME (papillon vert), sous l’apparence humaine d’une jeune fille, le micro à la main
Comment le sais-tu ?
GRAND-MERE
C’est mon petit doigt qui me l’a dit ! Et maintenant, si on passait à l’interview.
DIANA « C » WONDER PLUME (papillon vert), sous l’apparence humaine d’une jeune fille, tend le micro à Grand-mère
Dis-moi, Grand-mère, peux-tu me raconter une histoire drôle de ton enfance?
GRAND-MERE, parle dans le micro
Il y en a eu beaucoup. Je réfléchis… c’était l’été et il faisait très chaud.
DIANA « C » WONDER PLUME
Quel âge avais-tu ?
GRAND-MERE
16 ans environ. L’année avant que je me marie avec ton grand-père.
DIANA « C » WONDER PLUME
Vous étiez très jeunes !
GRAND-MERE, se saisit du micro
Oh, oui ! Nous avons changé « de » domicile : nous sommes partis de Bistrita à Biled. J’habitais à Spermezeu. Il a fallu prendre le train de Bistrita à Timisoara. C’était la première fois que je voyageais en train. Ton grand-père était parti en avant ! J’étais habillée en robe blanche et j’avais un grand sac à dos. J’étais en retard. Malheureusement, je n’ai pas vu la pierre sur laquelle j’ai trébuchée. Je suis tombée et ma robe s’est retroussée sur ma tête. Tout le monde a ri. J’étais rouge comme le feu. Maintenant, au bout de plusieurs années, moi aussi j’en ris.
DIANA « C » WONDER PLUME
Cela fait combien d’années ?
GRAND-MERE, parle dans le micro qu’elle tient en main
36 ans. On dirait que c’était hier.....
DIANA « C » WONDER PLUME
Je te remercie beaucoup, grand-mère, pour cette histoire !
GRAND-MERE, parle dans le micro qu’elle tient en main
Je m’en souviens comme si c’était hier !
Grand-mère rajeunit à ce moment-là et prend l’apparence d’une jeune fille…
De la fumée rose envahit les lieux…
La fumée se dissipe quelques instants plus tôt…
Nous sommes sur le quai de la gare de Bistrita 36 ans plus tôt par un bel après-midi d’été… le train vient d’entrer en gare…
UN JEUNE HOMME, court sur le quai avec une valise en main, suivi de quelques mètres par une jeune fille vêtue d’une robe blanche et portant un sac à dos
Dépêche-toi, chérie, on va manquer le train !
LA JEUNE FILLE, court derrière le jeune homme vêtue d’une robe blanche et portant un sac à dos
Ne cours pas si vite, bel ami !
UN JEUNE HOMME, continue de courir sur le quai sa valise à la main
Dépêche-toi, chérie, nous sommes en retard !
LA JEUNE FILLE, court derrière le jeune homme vêtue d’une robe blanche et portant un sac à dos
Il fait une chaleur étouffante, je n’en peux plus !
UN JEUNE HOMME, continue de courir sur le quai sa valise à la main
Tu auras le temps de te rafraîchir dans le wagon-lit, chérie.
LA JEUNE FILLE, court derrière le jeune homme vêtue d’une robe blanche et portant un sac à dos
Attends-moi, s’il te plait !
UN JEUNE HOMME, continue de courir sur le quai sa valise à la main
Mes fiançailles ne m’attendront pas, chérie !
LA JEUNE FILLE
Je te rappelle que c’est avec moi que tu te fiances, bel ami. (La jeune fille trébuche sur une pierre et tombe, sa robe se retrousse sur sa tête) Au secours ! Au secours ! Je n’y vois plus rien !
Tout le monde éclate de rire sur le quai…
LE JEUNE HOMME, va secourir rapidement la jeune fille
Permettez que je vous aide à vous relever, ma belle et douce fiancée ! (Il lui tend la main)
LA JEUNE FILLE, se relève et remet sa robe en place
Oh, mon bel ami ! Sans vous… que deviendrais-je ?
LE JEUNE HOMME, la prend par la main
Oh, ma belle chérie ! Et sans vous, où irais-je ? (Il prend par la main) Acceptez-tu de me prendre pour fiancé ?
Le train siffle…
LA JEUNE FILLE
Allons de ce pas nous unir pour la vie !
Tout le monde applaudit sur le quai…
Ils rentrent dans le train qui démarre aussitôt laissant échapper une fumée rose qui envahit le quai…
Un nuage de fumée rose envahit les lieux…
Scène co-écrite avec Mademoiselle Diana Caienar Wonder Plume – professeur coordinateur : Corina Fenichiu
La deuxième partie de la scène 5 a été co-écrite avec Mademoiselle Diana Caienar - "L'interview de Grand-mère" (élève de Madame Corina fenichiu)- Collège Agricole de Biled - Roumanie
FIN DE LA SCENE 5
ACTE 1 / SCENE 6
Le nuage de fumée rose envahit les lieux…
L’action se déroule à bord de la Salamandre (Magnifique goélette) qui s’approche des côtes canadienne à quelques encablures du phare d’Halifax…
Roberto est posté sur la plate-forme intermédiaire du voilier dans les mâts (la hune/gabier), il tient une longue vue à la main et observe les étoiles…
Le temps est plutôt clément… un léger vent souffle…
Le soleil brille…
Tous les enfants papillons, s’approche du hamac où est allongé le bonhomme de neige et où se tiennent Martisoara et Bianca « i » Poids-Plume avec Anabella (la chatte rose gris) dans ses bras…
LARISA « D » WONDER PLUME, s’approche d’eux
Que se passe-t-il, Bianca ? Il y a une réunion ?
BIANCA « i » Poids-Plume, (chapeau noir sur la tête), avec Anabella dans ses bras
Une surprise nous attend, Larisa. Youpi !
ANABELLA, dans les bras de Bianca
Une énorme surprise !
LE BONHOMME DE NEIGE
Ce n’est pas pour maintenant, les enfants. Allez vous amuser un peu plus loin, s’il vous plait, j’aimerais me reposer un peu. (Un temps) Me voilà dans de beaux draps ! Vraiment, je me demande ce qui t’a pris d’en parler à Bianca, Anabella ?
ANABELLA, dans les bras de Bianca
Je te jure que je ne lui ai rien dit du tout. C’est elle qui a insisté pour savoir…
LE BONHOMME DE NEIGE
Petite coquine !
ANABELLA, plonge dans les bras du bonhomme de neige
Tu me fais la tête, c’est ça ?
LE BONHOMME DE NEIGE, avec Anabella dans ses bras
Tu ouvres un peu trop ta langue, c’est temps-ci ! J’ai peur que la surprise ne fasse plus son effet à cause de toi !?
ANABELLA, dans les bras du bonhomme de neige, lui parle à l’oreille
Tu t’angoisses trop, mon gros bonhomme ! Je te dis que tout va merveilleusement bien se passer ! Fais-moi confiance ! Je fais durer un peu le suspens… tu vois ce que je veux dire, n’est-ce pas ?
LE BONHOMME DE NEIGE, caresse le dos d’Anabella
Tu n’es pas une petite coquine pour rien !
LARISA « D » WONDER PLUME
Que fait-on en attendant la surprise, Bianca ? Je commence à m’ennuyer. Et puis, le voyage est long, tu ne trouves pas ?
BIANCA « i » Poids-Plume, (chapeau noir sur la tête), avec Anabella dans ses bras
Plus c’est long et plus c’est bon !
LARISA « D » WONDER PLUME
Et si on jouait à cache-cache en attendant la surprise ?
ROBERTO, descend du mât
Tu ferais mieux d’aller interview ta grand-mère, Larisa !? Qu’en penses-tu ?
Butterfly Girl (papillon violet) vole à sa hauteur…
LARISA « D » WONDER PLUME
C’est déjà fait, Roberto !
ROBERTO
Je ne te crois pas.
LARISA « D » WONDER PLUME
J’ai tout prévu, mon ami.
ROBERTO
C’est impossible ! Je ne t’ai pas vu quitter la goélette.
LARISA « D » WONDER PLUME
Tu n’as pas pu t’en apercevoir, mon ami, puisque tu avais la tête dans les étoiles !
ROBERTO
J’aimerais tout de même savoir comment tu as pu t’éclipser sans que je m’en aperçoive ?
LARISA « D » WONDER PLUME
De temps en temps, il m’arrive de me « téléporter » d’un pays à l’autre ! (Elle éclate de rire) mais non, je plaisante !
ROBERTO
Dans ce cas, tu attends quoi pour me montrer un petit extrait de ton interview ? Je ne crois que ce que je vois, n’est-ce pas.
LARISA « D » WONDER PLUME
Oh, mais tu vas découvrir bien plus qu’un petit extrait, Roberto ! (Elle frappe dans ses mains) Mesdames et Messieurs, chers Compagnons Balladins… en attendant la fameuse surprise du bonhomme de neige, permettez-moi de vous présenter, non pas une grand-mère, mais bel et bien mes deux grands-mères, lesquelles se sont prêtées bien gentiment à l’interview. Elles ont souhaité par la même occasion nous délivrer un message en direct de Roumanywood « pour mon plus grand bonheur » !
Un chevalet sur lequel repose une grande toile bleu azur apparaît sur le pont de la goélette
La nuit tombe rapidement…
Des myriades d’étoiles apparaissent dans le ciel…
On aperçoit des étoiles filantes dans le ciel…
Les lumières du phare d’halifax balayent la mer…
Le bonhomme de neige se balance sur le hamac avec Anabella, Bianca Poids-Plume et Larisa Wonder Plume…
ROBERT « O » POIDS-PLUME (papillon bleu), sort de la toile bleu azur un dessin à la main
« Te iubesc Roumanywood ! »
BUTTERFLY GIRL, vole à sa hauteur
Qu’est-ce que ça veut dire ? En principe, c’est Ema et Veronica qui sortent de la toile. Qui es-tu jeune homme et que fais-tu vêtu de la sorte ?
ROBERT « O » POIDS-PLUME (papillon bleu), son dessin à la main
Je suis Robert Poids-Plume et j’ai enfilé le costume de « Emilio le baladin » ! Je fais parti des nouveaux héros de l’aventure ! Et vous, je présume que vous êtes Butterfly Girl ! J’ai souvent entendu parler de vous ? Roberto est ici ? J’ai un cadeau à lui remettre !
ROBERTO, s’approche de Robert Poids-Plume
Je suis là ! Je peux savoir qui t’a permis d’enfiler ce costume, jeune homme ?
ROBERT « O » POIDS-PLUME (papillon bleu), son dessin à la main
Madame Maria m’a donné la permission de l’enfiler. C’est moi qu’elle a choisi dans la classe pour ouvrir les festivités du printemps. Je suis content de te voir en vrai, Roberto !... depuis le temps qu’on me parle de toi en classe !
ROBERTO
Qui ? Que ? Quoi ? Ah non !!! Ne me dis pas que tu t’es enfui de ta classe ? Ce n’est pas bien ça ?
ROBERT « O » POIDS-PLUME (papillon bleu), son dessin à la main
Que vas-tu imaginer là ? Je n’ai pas fait l’école buissonnière !
ROBERTO
Mais alors… ?
ROBERT « O » POIDS-PLUME (papillon bleu), son dessin à la main
Je remplace Ema et Vero « Double Belleplumes » sur le pied levé ! Désormais, c’est moi qui assumerais officiellement le transport des passagers à l’intérieur du chevalet ! En cas de panne, vous pourrez compter sur moi, les amis ! (Il lui remet son dessin) Tiens, c’est pour toi ! C’est ma dernière création ! J’ai cru comprendre que tu avais volé au dessus de l’arc-en-ciel, cet hiver. Quel exploit !
ROBERTO, se saisit du dessin
Je vois que Madame Maria « M » t’a déjà « mis au parfum ».
ROBERT « O » POIDS-PLUME (papillon bleu), bat de l’aile
Toute la classe suit tes péripéties depuis septembre dernier. (Il remarque Bianca et Larisa) C’est bien ce que je pensais, nos demoiselles de Craiova sont également de la partie !
ALINA « C » WONDER PLUME
Et comment que nous sommes de la partie ! Salut, mon petit Robert !
ROBERT « O » POIDS-PLUME
Alina Wonder Plume !
AMALIA « M » BELLEPLUME (Sous les traits de Butterfly Rose), surgit sur le dos de la licorne
Comment vas-tu, Robert ? Tu ne me reconnais pas ? je joue souvent au ballon avec toi dans la cour de l’école.
ROBERT « O » POIDS-PLUME
Mais qu’est-ce que tu fais là, Amalia ?
AMALIA « M » BELLEPLUME (Sous les traits de Butterfly Rose), sur le dos de la licorne
J’attends la surprise, comme tout le monde !
ROBERT « O » POIDS-PLUME
Une surprise ? Ça tombe bien, j’adore les surprises !
ANABELLA, lui saute au cou
Il s’agit de la surprise du chef, mon coco !
ROBERT « O » POIDS-PLUME, avec Anabella dans ses bras
Qui ? Que ? Quoi ? Tu as fugué de chez toi, Anabella ?
ANABELLA, pendue à son cou
Le bonhomme de neige ne peut plus se passer de moi. Ma maîtresse est au courant, je lui envoie tous les jours des cartes postales.
LE BONHOMME DE NEIGE, lui frappe sur l’épaule
Salut, Robert ! Sois le bienvenu dans l’aventure, mon ami !
ROBERT « O » POIDS-PLUME, avec Anabella dans ses bras
Je n’en crois pas mes yeux ! Je n’en crois pas mes yeux !
ILINCA « F » BELLEPLUME (papillon bleu blanc rouge), traverse la toile
Tu n’es pas au bout de tes surprises, mon petit monsieur !
ANTONIA « M » BELLEPLUME (Papillon vert blanc rouge), traverse la toile
Bonjour tout le monde ! La vie est belle ?
OANA « M » BELLEPLUME (Papillon noir jaune), traverse la toile
C’est pour quand la surprise ?
ROBERTO
Qu’est-ce que tout cela signifie ? Qui sont ces demoiselles, Robert ?
BUTTERFLY GIRL (papillon violet)
Tu aurais pu nous prévenir que tu venais avec tes copines, Robert, j’aurai prévu d’autres couverts.
ROBERT « O » POIDS-PLUME, avec Anabella dans ses bras
Je regrette, mais je ne connais pas ces charmantes demoiselles ?!
ILINCA « F » BELLEPLUME (papillon bleu blanc rouge)
Permettez-moi de me présenter : je m’appelle Ilinca ! J’ai participé à l’un de vos concours à Cluj-Napoca.
ANTONIA « M » BELLEPLUME (Papillon vert blanc rouge), traverse la toile
Moi aussi ! Je suis Antonia Belleplume.
OANA « M » BELLEPLUME (Papillon noir jaune), traverse la toile
Je m’appelle Oana ! Nous sommes toutes les trois dans la même classe.
ROBERTO
A cluj-Napoca, dites-vous ?
LARISA
On en reparlera une autre fois, Roberto. On doit passer à l’interview de mes grands-mères.
ROBERTO
Tu as raison, Larisa.
Soudain, le phare d’Halifax s’allume… les étoiles disparaissent du ciel…
Les lumières du phare d’halifax balayent le pont de la goélette…
Des images apparaissent sur la grande toile bleu azur qui repose sur le chevalet (écran cinéma)
LARISA, fait plusieurs tours sur elle-même et prend l’apparence d’un papillon arc-en-ciel
Le film commence ! Silence !
Larisa Wonder Plume fait apparaître un micro dans sa main, puis traverse l’écran…
Un nuage de fumée rose envahit les lieux…
FIN DE LA SCENE 6
ACTE 1 / SCENE 7
La scène 7 a été co-écrite avec Mademoiselle Larisa Dumitrascu - "L'interview de Grand-mère" (élève de Madame Maria Miflor de Craiova)
Le nuage de fumée rose se dissipe…
Larisa Wonder Plume (sous les traits d’un papillon arc-en-ciel) se pose délicatement sur le « Pont suspendu » situé dans le parc « Bibescu » à Craiova…
Deux femmes flânent tranquillement sur le « pont suspendu »…
LARISA WONDER PLUME (sous les traits d’un papillon arc-en-ciel), vole au dessus des femmes le micro à la main
Mes chères grands-mères, avez-vous quelque chose à dire aux spectateurs ? Parlez-moi un peu de vous !
GRAND-MERE MARIA
Qui que tu sois, joli papillon, sache bien que tant que mon souffle vivra, Grand-mère Maria aura toujours quelque chose à raconter !
GRAND-MERE VIORICA, lui fait du coude
N’oublie pas que moi aussi j’existe, ma sœur ! Je te prierai de ne pas trop monopoliser la parole, moi aussi j’ai un témoignage important à apporter à la communauté internationale.
GRAND-MERE MARIA
Mais je t’en prie, Viorica, je t’en prie… tu peux t’exprimer à ta guise ! Ce n’est pas tous les jours que l’on donne la parole aux grands-mères de ce pays !!!
GRAND-MERE VIORICA
Effectivement, que serait la jeunesse sans nous, ma petite Maria ?
GRAND-MERE MARIA
Elle avancerait dans la vie sans le moindre bagage.
GRAND-MERE VIORICA
Elle ne peut se décharger du fardeau de son histoire. Il est la richesse de tout un pays. Des hommes et femmes se sont battus pour notre liberté et pour défendre notre culture et notre langue.
GRAND-MERE MARIA
« Jeunesse, si tu savais, vieillesse si tu pouvais ! »
LARISA WONDER PLUME (sous les traits d’un papillon arc-en-ciel)
C’est que nous le pourrons, grands-mères ! Votre connaissance de la vie est perçue pour les petits enfants d’aujourd’hui comme du pain béni ! Votre vérité apportera la clairvoyance nécessaire afin de bien mener notre jeune vie, ainsi nous éviterons toutes les embûches qui se dresseront sur notre chemin grâce à vos conseils qui sont précieux.
GRAND-MERE MARIA
Bien entendu, il s’agit là de votre propre vie ! Nous ne pouvons la vivre à votre place ! Mais il est bon tout de même de savoir à quoi vous vous exposerez dans le futur.
GRAND-MERE VIORICA
Souvent, l’histoire se répète. Alors il est important de se préparer.
LARISA WONDER PLUME (sous les traits d’un papillon arc-en-ciel)
Comment trouvez-vous votre vie, mes chères grand-mères ? Voilà, entre autres, une question que tous les spectateurs se posent. Comment vous décririez-vous à notre époque ?
GRAND-MERE MARIA
Je me vois comme une personne sociable, bienveillante qui aime les animaux, les oiseaux et… bien sûr, les enfants.
GRAND-MERE VIORICA
Je pourrais me décrire comme une personne énergique et pourtant calme, qui adore les blagues et le nettoyage.
LARISA WONDER PLUME (sous les traits d’un papillon arc-en-ciel)
Vous étiez comment à mon age, chères grands-mères ?... Il y a 50 ans !
GRAND-MERE MARIA
Pendant mon adolescence, j’aimais aller à l’école. Quand je sortais en ville pour aller me promener et pour y rencontrer mes amis, j’étais toujours très soignée, j’étais très coquette. Et quand je n’avais pas trop de devoirs à faire pour l’école, j’aimais broder des nappes ou tisser. Un art qui nous apprend la patience… un peu comme la peinture ou le dessin.
GRAND-MERE VIORICA
A ton age, ma jolie, j’aimais aller à l’école. Comme nous n’avions ni télé, ni Internet, pendant les longues soirées d’hiver j’aimais broder des nappes et des « rivières » (des broderies des chemises du costume populaire). Et même qu’un jour, j’ai aidé mes parents à pétrir l’argile pour faire un « ţest »…
LARISA WONDER PLUME (sous les traits d’un papillon arc-en-ciel)
C’est une sorte de couvercle employé à la campagne, en l’absence du four, pour assurer la cuisson de certains aliments. C’est exact ?
GRAND-MERE MARIA, sort une baguette magique de sa poche
Je vois que tes connaissances sont très approfondies, Larisa ! (Elle secoue sa baguette magique en direction de Larisa qui prend alors son apparence humaine)
LARISA WONDER PLUME, a repris son apparence humaine
Comment savais-tu que c’était moi, Grand-mère Maria ?
GRAND-MERE MARIA, sa baguette magique à la main
Autrefois, Grand-mère Maria fut aussi un jeune papillon qui volait d’une fleur à l’autre pour en recueillir le délicieux nectar. J’ai suffisamment fréquenté de papillon dans ma jeunesse pour reconnaître l’un d’entre eux sous sa véritable apparence humaine. « Deviner qui était l’autre » était l’un de nos passe-temps favoris. Et puis, tu sais, ma petite fille… rien n’a changé de nos jours : les jeunes papillonnent toujours autant.
GRAND-MERE VIORICA, lui fait du coude
Tu m’as encore coupé la parole, Maria ! Tu permets que je finisse ma phrase ? Merci. Et donc, comme je disais : « J’ai aidé mes parents à pétrir l’argile. C’était passionnant ! Et puis, le pain cuit sentait si bon !
LARISA WONDER PLUME, sous son apparence humaine
Quelle était tes jeux préférés, Grand-mère Viorica ?
GRAND-MERE VIORICA
Mes jeux préférés étaient : « ţurca »…
LARISA WONDER PLUME, sous son apparence humaine
Un jeu qui consiste à lancer le plus loin possible un bâtonnet à l’aide d’un bâton. C’est exact ?
GRAND-MERE VIORICA
Tu connais ce jeu, Larisa ?
LARISA WONDER PLUME, sous son apparence humaine
Oui. Je connais aussi « oïna » qui est le jeu de balle roumain et « l’ogoï », « lămpiţa » et bien d’autres. L’autre fois, je t’ai vue y jouer dans le jardin, Grand-mèreViorica.
GRAND-MERE VIORICA
Ma petite fille m’espionne dans le jardin à présent.
LARISA WONDER PLUME, sous son apparence humaine
J’aime prendre racine auprès de ma grand-mère.
GRAND-MERE MARIA, sa baguette magique à la main
Grand-mère Viorica aime se maintenir en forme !
GRAND-MERE VIORICA, lui donne un coup de coude
C’est bien vrai, ça !
GRAND-MERE MARIA, sa baguette magique à la main
Eh oui ! En ce temps-là, nous avions plus de patience que les jeunes d’aujourd’hui.
LARISA WONDER PLUME, sous son apparence humaine
Quelle était votre matière préférée au collège et avec quel professeur vous entendiez-vous le mieux ?
GRAND-MERE MARIA, sa baguette magique à la main
Voilà une très bonne question, ma petite fille ! En fait, tout dépendait de la matière ?
GRAND-MERE VIORICA
A l’école, j’aimais la physique, les maths et le français. Madame le professeur de géographie était la préférée, tandis que celle de physique était trop exigeante. De plus, celle-ci ne nous permettait pas de venir coiffées à l’école.
GRAND-MERE MARIA, sa baguette magique à la main
J’aimais le roumain et la géographie. Parmi nos meilleurs professeurs, et contrairement à grand-mère Viorica, madame le professeur de géographie nous expliquait très bien les leçons et elle était en même
temps très indulgente avec nous. D’autre part, notre professeur de sciences naturelles était très peu compréhensive. Quand nous faisions des fautes, elle nous comparait toujours avec sa fille, qui était notre collègue.
LARISA WONDER PLUME, sous son apparence humaine
Je suppose que vous aviez de très bonnes copines d’école ? Qui était-ce ? Partagiez-vous de bons et beaux moments ensemble ?
GRAND-MERE VIORICA
Ma meilleure copine était ma collègue de banc. Je me souviens d’Oprica comem si c’était hier. On s’entendait très bien toutes les deux : « un dimanche, elle est venue chez moi à Segarcea. Nous nous sommes promenées dans la ville où nous y avons rencontrée les élégants cavaliers d’une noce. Ces gentilshommes nous ont invité à danser la ronde avec eux. Impressionnés de nous voir danser aussi bien, ils nous placèrent au milieu de la ronde. Ainsi, nous devînmes les vedettes d’un jour ! »
Grand-mère Viorica danse sur le pont…
Grand-mère Maria secoue sa baguette magique et transforme Viorica en papillon bleu jaune rouge, laquelle continue de danser sur le pont en battant des ailes…
GRAND-MERE MARIA, sa baguette magique à la main
Ma meilleure amie était ma collègue de banc. Nous étions toujours ensemble. Nous faisions nos devoirs tantôt chez moi, tantôt chez elle et nous partagions tous les moments de joie ou de tristesse d’écolières. Nous chantions dans le chœur de l’école et nous faisions parties de l’équipe de danses populaires.
Grand-mère Maria danse sur le pont…
Grand-mère Viorica s’arrête de danser et sort une baguette magique de sa poche et la secoue, ce qui a pour effet de transformer Maria en papillon bleu jaune rouge, laquelle continue de danser sur le pont en battant des ailes…
GRAND-MERE VIORICA, sous l’apparence d’un papillon bleu jaune rouge
A l’école, nous n’étions pas toujours sages. J’avais par exemple un collègue qui venait s’asseoir près de moi à chaque épreuve écrite. Mon uniforme était assez long pour cacher ses bouts de papier qui l’inspiraient… heureusement, personne ne l’a jamais découvert… (Puis elle reprend sa danse)
LARISA WONDER PLUME, sous son apparence humaine
Et votre famille, dans tout ça ? Comment vivait-elle il y a cinquante ans ?
GRAND-MERE MARIA, sous l’apparence d’un papillon bleu jaune rouge Dans ma famille, nous n’étions pas nombreux : il y avait mes parents, mon frère aîné et moi. Mon père travaillait dans les transports, ce qui fait que le train était gratuit pour nous.
LARISA WONDER PLUME, sous son apparence humaine
Et toi, grand-mère Viorica ?
GRAND-MERE VIORICA, sous l’apparence d’un papillon bleu jaune rouge
Notre famille était très nombreuse : il y avait les parents et leur huit enfants (5 filles et 3 garçons). Nous étions une famille très unie. Nous n’hésitions jamais à donner un coup de main aux autres, ainsi que nous aidions toujours nos parents dans leurs travaux du quotidien. Mon frère aîné et moi allions garder nos animaux au pâturage, sur la colline, tandis que mes sœurs aînées tissaient. Mes parents s’entendaient bien et ils ont pris soin de notre éducation et de notre instruction.
Grand-mère Maria secoue sa baguette magique qui transforme Larisa en papillon arc-en-ciel…
Entre temps, le décor du parc s’est transformé pour céder sa place à celui d’une vallée où paissent les animaux du pâturage…
Non loin de là, on aperçoit une maison au pied de la colline placée près d’un arbre majestueux…
Le soleil est éblouissant…
Viorica, Maria et larisa s’envolent en direction de la maison…
GRAND-MERE VIORICA, sous l’apparence d’un papillon bleu jaune rouge, s’approche de la maison en compagnie de Maria et Larisa
Le soir, après une journée de travail, nous nous reposions en jouant aux cartes ou en racontant les événements du jour.
Des gens sont attablés…
GRAND-MERE MARIA, sous l’apparence d’un papillon bleu jaune rouge
Les voyages à Craiova faisaient partis des plus beaux moments de notre famille, surtout lorsque les grandes fêtes approchaient, quand nos parents nous achetaient à moi et à mon frère de nouveaux et beaux vêtements, des bonbons et des jouets.
GRAND-MERE VIORICA, sous l’apparence d’un papillon bleu jaune rouge
Les fêtes traditionnelles étaient les plus beaux moments que nous passions « en famille ». Par exemple… cela s’est passé à l’occasion des fêtes de Pâques… il est arrivé une fois de recevoir la visite de nos sept filleuls qui avaient ramené avec eux leurs cadeaux afin de nous en faire profiter…
LARISA WONDER PLUME, sous l’apparence du papillon arc-en-ciel
Du pain, des plats, de la boisson et des œufs teints en rouge.
GRAND-MERE VIORICA, sous l’apparence d’un papillon bleu jaune rouge, agite sa baguette magique et fait apparaître un joueur de flûte
Tu as deviné ! Alors, nous avons mis la table dans la cour. Après avoir mangé, l’un des filleuls a commencé à jouer de la flûte.
Grand-mère Viorica secoue sa baguette magique qui fait apparaître un joueur de flûte qui interprète un air merveilleux…
Larisa, Viorica et Maria reprennent leur apparence humaine et s’approchent de l’arbre…
GRAND-MERE VIORICA, sous l’apparence d’un papillon bleu jaune, secoue sa baguette magique qui fait apparaître des oiseaux sur les branches de l’arbre majestueux
Les voix des oiseaux l’accompagnaient. Nous, les enfants, nous dansions autour de lui. C’était merveilleux !
Tout le monde danse à coté de l’arbre…
Le sifflement des oiseaux accompagne le doux son de la flûte…
De la fumée rose envahit les lieux ensuite…
ROBERTO, sort du nuage de fumée, son chapeau noir sur la tête et salue l’assemblée…
« Ils vivaient heureux et connaissait des lendemains qui chantent !!! » C’est ainsi que s’achève cette histoire à Roumanywood « le pays où les grands-mères croquent la vie joyeusement pour le plus grand bonheur de leurs petits en grands enfants !
Il retire son chapeau et salue l’assistance… puis il disparaît du lieu comme par l’effet d’une baguette magique…
La scène 7 a été co-écrite avec Mademoiselle Larisa Dumitrascu - "L'interview des Grands-mères" (élève de Madame Maria Miflor de Craiova)
FIN DE LA SCENE 7
FIN DE L’ACTE 1
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(c)
émilien
casali
- Créé à l'aide de Populus.
Modifié en dernier lieu le 11.01.2016
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